La Certenue depuis le Mousseau.

Combien de fois avons-nous déjà gravi cette colline ? Disons 50 pour faire un compte rond mais nous devons être au dessous de la vérité. C'est au tour de Noël, un fin connaisseur du site, de guider les 17 marcheurs plus un chien, explorateur urbain qui ne sait où donner de la truffe face à ce bouquet d'odeurs inconnues. En parlant de truffe, c'est à Martine que revient l'honneur de trouver la première girolle de l'année. (Comme d'habitude ! ). Nous pique-niquerons à proximité de la fontaine miraculeuse. Depuis que les douglas, grands consommateurs d'eau, ont été abattus, elle offre à nouveau en abondance son breuvage aux vertus appréciées depuis des temps immémoriaux. Nous repartons pour une dernière grimpette qui permet de découvrir quelques monts du Morvan, Le Dardon, le Dône, Le Touleur, le Beuvray et même le Haut Folin reconnaissable à son antenne qui émerge de temps à autre des nuages. Le programme était simple : 5,5 km de montées, 5,5 km de descentes avec des pauses permettant de glisser des anecdotes des plus variées, littéraires, grivoises, poétiques, et même en patois du Morvan. A l'arrivée, plat unique, Michelle sort un panier de cerises, un vrai régal. 


Le gîte "La Source des Sylves, un havre de calme au pied de La Certenue.
www.gite-la-source-des-sylves.com/



















Marche nordique euphorique.


C'était bien chez Laurette, c'était bien, c'était chouette …
Même si les 7 marcheurs nordiques n'avaient pas forcément cet air en tête en démarrant samedi matin aux Parc des Combes, la suite vous fera sûrement comprendre que la bonne humeur était au rendez-vous …
Après un échauffement rondement mené, un petit rappel des points qui seront travaillés au cours de la séance...voilà Catherine qui s'élance, menant le groupe à l'assaut de la première colline !!
Démarrage un peu rapide pour certains qui ont apprécié le premier arrêt pour souffler … et pour se désaltérer !!
Reprise de la marche, tantôt en marche « simultané », tantôt en marche « alterné » !!
Les bâtons ont volé !!!!!!!!!!!!!
A mi parcours, non loin d'un joli étang, endroit bucolique, invitant à la paresse, c'est le moment du renforcement musculaire … pas de souffrance mais un réveil de muscles que certains avaient oublié !
Enfin, c'est le retour … le geste du marcheur, de chacun, s'était bien amélioré ! Ca fait plaisir !

ET là, sans bruit, Serge et Ghyslaine se précipitent aux voitures et reviennent chacun avec une bouteille remplie d'un doux breuvage : du vin de Laurette !
Après le test des 2 productions, il a été quasi impossible de les départager …
Il restera de ce moment, un bon souvenir, d'une marche nordique, avec une chanson pour clore cette belle journée …
Pascal





Saint émiland – la pierre guénachère (5,3 km – 65 m)

AU FIL DE LA PROMENADE ...

Le barrage du Pont du Roi
Le barrage du Pont du Roi est un lac de retenue pour l'eau potable qui submerge un ancien vallon sur plusieurs kilomètres. Il doit son nom à un ancien pont toujours existant en aval du barrage sur la rivière qui rejoint plus bas le vallon de Canada. Il a été construit au cours des années 1957, 1958 et sa mise en eau date de 1960. Il retient 4.200.000 m3. (1)
 

Fontaine du Saint
D’après la légende, St Emilien, Evêque de Nantes au VIIIème siècle aurait perdu la vie à cet endroit alors qu’il combattait les troupes sarrasines. Une source aurait jailli miraculeusement. Plus tard on attribua au Saint, miracles, faveurs et guérisons. Une procession avait lieu chaque année le 22 août. Aujourd’hui encore une messe est célébrée dans le bois le dernier dimanche d’août.
La fontaine était autrefois un lieu de pèlerinage païen, on pouvait soigner toutes sortes de maladies grâce à l’eau miraculeuse de la source : stérilité, problème oculaire, douleur lombaire. Parfois le malade ne se déplaçait pas, quelqu’un venait pour lui, trempait le linge dans la fontaine puis le remettait au malade par la suite. (1)
 

La Pierre de sacrifice
Rappelons que, contrairement à la légende, les Celtes - qui ne rechignaient pas à trucider leurs voisins - ne pratiquaient pas de sacrifices humains. La géologie seule expliquerait donc les formes de ce beau grès.


La Pierre Guénachère
Vestige d'une pratique ancienne qui consistait à extraire des meules de pierres destinées aux moulins de la région. Sur une face du rocher une meule a été extraite et de l’autre, on ne sait pour quelle raison les carriers n'ont pas terminé leur besogne et l’on peut alors comprendre quelle était leur méthode de travail. C’est en cela que cette pierre tire sa notoriété. (Les dimensions réduites des meules renvoient à une époque antérieure à la Renaissance, peut-être au haut Moyen Âge). (1)
 

La légende
La pierre Guénachère, appelée aussi couramment la pierre de Saint Emiland ou bien même la pierre aux pains, a intrigué bon nombre de nos anciens. En effet, une légende raconte que dans un temps de très dur famine dans ce secteur de la Saône et Loire, après avoir fait face à la mort de nombreux villageois, les habitants de Saint Emiland se rendent à la fontaine afin d’implorer Dieu et de faire exaucer leurs prières. Après quelques heures de lamentation, une pluie divine s’enclencha, non pas par des gouttes d’eau, mais par du bon pain chaud. Au total, plus d’une centaine de pains. Les villageois se mirent à danser en plein milieu du bois et remercièrent le ciel pour cette bonté. La légende raconte que par la suite, les villageois ont amassé le restant de pain, et récolté les miettes afin de faire un tas. Ce tas se transforma alors en pierre pour former ce gros rocher, dont le cercle représente la couronne. D’autres pensent que la pierre servait de sabbat à des sorciers ou bien que le cercle gravé sur la pierre représente le sein d’une géante. (2)
 

Les carrières
Le plateau d’Antully conserve les traces des nombreuses carrières de grès ouvertes par la royauté puis par les Schneider pour la construction du Creusot, le site de la ville étant dépourvu de matériaux de qualité.


(1) http://cisteur.skyrock.com/2420393367-LA-PIERRE-DITE-GUENACHERE.html
(2) http://www.lunetoile.com/2016/05/30/la-fontaine-et-la-pierre-guenachere-a-st-emiland-71/
Voir également : http://adessertenne.pagesperso-orange.fr/le_plateau_d_antully_320.htm 
























marche nordique du samedi 12 Mai

Une main de fer dans un gant de velours !!!
Onze participants dont le retour de Michel au départ de Broye pour un parcours sur un circuit de 6 km autour des étangs à Uchon.
L'encadrement assuré par Pascal exigeant et efficace est apprécié de tous les participants.
Echauffements, révision et amélioration du geste, le tout terminé par des étirements indispensables, sont ponctués d'exercices ludiques :  petit train entraîné par une locomotive puissante mais avec des wagons qui se décrochent souvent, ou flamand rose voir rouge écarlate...
Tout ceci n'a pas empêché les participant(e)s de discuter recettes de tisanes ou potions diverses, puis l'heure de l'apéro approchant, d'être plus précis sur les décoctions et macérations de gentiane, feuilles de laurier ou "petit chêne" dans l'alcool de fruits, à consommer avec modération bien sûr...
Etang du prieuré

Le petit train

Sentier Velay-Chapey (suite)

Trois Attilas s'attaquaient ce vendredi matin à la pose d'une chicane partant de Velay pour éviter l'ouverture de la barrière en bois en haut du chemin communal .
Puis une couche de protection avec un produit fongicide naturel était étendu sur l'ensemble.


Signalétique Chapey-Velay

Nous avons relaté l'épisode de la mise en place d'escaliers rustiques par les Attilas sur la partie la plus technique de la pente entre Chapey et Velay.  Jacques tenait à baliser rapidement ce secteur compris entre les Pierres aux Saints et le hameau de Velay. Il a convaincu Daniel de l'accompagner car il faut un véhicule à chaque extrémité de la zone. Ils font un détour par le gourbi. Y parvenir ressemble à un jeu de piste suite aux travaux d'aménagement et de sécurisation de la cour d'école où notre matériel est hébergé. Ils se demandent si la tondeuse-débroussailleuse stockée ici avant les travaux pourra être sortie sans être démontée. Il ne faut pas désespérer. Il y aura bien une solution. Aujourd'hui, il suffit de récupérer deux piquets et trois panneaux préparés de longue date.
Ils passent par Velay pour laisser la voiture de Jacques et installer le panneau indiquant "Les Pierres aux Saints". Celle de Daniel rejoint le haut de Chapey et son chemin caillouteux pour la pose de la plaque "Velay-direct".
Jacques s'équipe de sa boîte étonnante, faite sur mesure pour contenir dans un volume des plus réduits le nécessaire du baliseur. Pour la forme, il confie à Daniel une râpe et une brosse mais elles tenaient parfaitement dans le coffret magique. Ils constatent qu'il reste un gros travail de tonte et de débroussaillage. Un dernier panneau invitant à tourner à gauche est posé juste avant la grande descente. Jacques n'a pas le gabarit qui permet de terminer chaque marque par une pointe esthétique. Il le déplore tellement que Daniel ne serait pas surpris qu'il refasse une expédition pour corriger cette imperfection que ne peuvent remarquer que les puristes. 
Ils testent les 20 marches créées pour rendre la pente moins difficile. Elles s'avèrent nécessaires. Il restera à faire un aménagement au niveau du pont aqueduc barré par des barbelés. Bob s'active dans la fabrication d'une chicane à l'entrée d'un pré. Michel préconise l'écorçage d'une barrière et son traitement à la lasure pour qu'elle résiste aux intempéries. Jacques envisage de former deux équipes  de trois, armées jusqu'aux dents. Elles partiront à l'opposé, taillant, coupant, piochant. Le sentier en sera métamorphosé . 
L'opération balisage-inspection touche à sa fin. Il faudrait bien drainer ces eaux  boueuses qui coulent dans le chemin creux. "Surtout pas" s'exclame Daniel qui anticipe une participation à la ruée des fadas. Le tapis de sol du coffre de la Clio évite que le siège passager ne soit badigeonné de boue.

Direction "Les Pierres aux Saints".

En haut de Chapey.



Direction Velay.


Une partie des marches.



Marche douce dans la forêt de Planoise, jeudi 3 mai


Quelques faits marquants :
Un guide fragnotin au béret vert, connaissant les chemins et sentiers comme sa poche.
13 doux-marcheurs prêts à le suivre.             
Une paire de chaussures de randonnée au Creusot dans le coffre d’une voiture vert granny smith. 
                                                                         
Un co-voiturage parfaitement maîtrisé comme à notre habitude jusqu’au point de rendez-vous Allée de l’Epousée. 
Un très beau circuit de presque…10 km, au départ de l’allée de l'Epousée.                                                                                         
Une palette chatoyante de verts tendres, quelques touches de bleu jacinthe, de rose, jaune et blanc. 
Un passage gadouilloux peu aisé pour une étourdie en derby de ville, certes confortables mais…                                                                 
Une tentative courageuse mais avortée du guide fragnotin d’éviter à l’étourdie de s’embourber et de perdre à jamais ses beaux souliers. 
Une pause à l’étang des Cloix.
Une croix de bois à la mémoire du squadron leader A-E Hill.
Un point de vue saisissant sur le mont Jeunot, la Certenue et le clocher de Broye. 
Une borne armoriée, fleur de lys et crosse d’évêque. 
Les vestiges d’un aqueduc romain.
Une source dans le bois Mathey où notre guide vient régulièrement puiser son eau. 
 Et pour finir, entorse à la règle des marches du jeudi, pas la blague traditionnelle mais un délicieux gâteau au citron sorti du four de Ghislaine ! 
Pour les plus curieux, quelques liens intéressants :                        http://fragny.over-blog.com/article-la-croix-de-la-barre-aux-blanchots-76680602.html    






































Les plantes de cette marche sont répertoriées dans la page "flore" du blog.