Madame la Maire de Sampigny, Catherine Girard,
qui travaille dans le même collège que Notre Martine 39 est là pour nous
accueillir et nous communiquer sa passion pour son village.
Nous retiendrons trois éléments marquants parmi
les thèmes développés pendant une demi-heure :
Le village a retrouvé des couleurs locales le 4
juin 2016 grâce à une cinquantaine de bénévoles qui ont recouvert récemment
portes, volets, huisseries de certaines maisons du village avec de la peinture
à l’ocre en collaboration avec l’association « Terres et Couleurs ».
Un feuilleton « Le village sur la
Colline » avait été tourné en 1981 sur la commune. Il est prévu que les
anciens figurants encore de ce monde se retrouvent plus de 30 ans après autour
d’une nouvelle projection en plein air.
Mais Sampigny est d’abord un
pays qui vit de la vigne et la Maire a dû ferrailler dur avec les
administrations des deux départements de Saône et Loire et de Côte d’Or pour qu'elles admettent et reconnaissent cette caractéristique.
Le village est situé à
l’extrême nord de la Saône et Loire mais son vignoble fait partie de la côte de
Beaune. Le récent classement des Climats de Bourgogne par l’Unesco a renforcé
ce tropisme côte-d’orien. La Communauté de Communes des Monts et des Vignes est
appelée à disparaître mais entre l’appartenance administrative
saône-et-loirienne et la culture vigneronne côte-d’orienne, le village a depuis
longtemps fait son choix. « Ici, nous avons les appellations de Côte-d’Or, les
rendements de Côte-d’Or, les fermages de Côte-d’Or »
Maire d’un village de 169
habitants, Madame Girard se bat bec et ongles
pour le faire connaître en promouvant la culture et l’économie.
Nos filles se sont mises à quatre et en quatre
pour préparer et reconnaître la randonnée et le résultat est à la hauteur de
l’investissement ; pas la moindre petite hésitation, un parcours très
agréable partant de Sampigny, tangentant Dezize-lès-Maranges, traversant Borgy,
passant par le Haut de Change et le village de Change, montant à Marcheseuil ,
redescendant à Paris l’Hôpital pour se terminer par un sentier herbeux et plat
le long de la Cozanne. Les 15 participants (nous aurions été 13 comme souvent sans l'arrivée au dernier moment d'Isabelle et Michel) ont été enchantés.
Les paysages nous changent de nos forêts
morvandelles qui nous cachent trop souvent les sites. La vigne, où quelques
grappes oubliées sont masquées par des feuilles, commence à changer de couleur.
Les villages s’offrent au regard, parfois en fond de vallée, le plus souvent à
mi-pente ou perchés au sommet des collines arrondies. Le Mont de Rème, chauve, le
Mont de Sène appelé aussi montagne des Trois Croix, Le Mont Rome nous
apparaissent tour à tour. Au loin, dominant Nolay voici les falaises du Bout du
Monde. Des éoliennes, les mêmes qu’il nous arrive d’entrevoir depuis la
Certenue, brillent au soleil alors que nous sommes sous les nuages. Ils
maintiennent une température un peu frisquette et nous renfilons nos gilets
rouges au moment du pique-nique, même pas réchauffés par le Macvin jurassien de
Martine.
Nous offrons un petit supplément à nos
treize kilomètres en parcourant les rues de Sampigny, promenade que nous
qualifierons de digestive, les coffres des voitures s’étant encore, comme
d’habitude, ouverts pour laisser échapper de succulents desserts arrosés de jus
de fruits tout ce qu’il y a de bio.
Pourquoi ce nom étonnant de Paris
l’Hôpital ?
Paris-l'Hôpital
tirerait son nom du fait qu'un hôpital y fut installé
au Moyen-Age par l'Ordre des Chevaliers de Malte. C'était une propriété des Templiers, qui passa aux mains de l'Ordre de
l'Hôpital St-Jean de Jérusalem au XIVe siècle.
En 1832, ce hameau de Dezize-les-Maranges est érigé en commune.
Le parcours de 13 km représenté en jaune.
Madame la Maire parle du dynamisme de son village.
La peinture ocre donne un certain cachet à Sampigny.
Grappes oubliées ou encore en attente de cueillette.
Le bourg de Sampigny.
Une ruelle fleurie.
Nombreux murets et dénivelé non négligeable dès le départ.
Une manière humoristique de nous mettre en garde.
Le Mont de Rème.
Les feuilles commencent à changer de couleur.
Longue est la route qui s'allonge devant nous.
Martine, ambassadrice du Jura.
Combattues par des Don Quichottes modernes.
Paysage typique des Maranges.
Conscient de sa classe !
Nous avons eu de la peine à déchiffre le texte remontant à la fin du XIXème siècle..
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