Septembre, les affaires reprennent.

Après les trois jours en Arroux-Mesvrin de début août, AMUR a sombré dans une certaine léthargie, mais pas ses membres qui ont profité de ce mois écoulé pour découvrir de nouveaux horizons. Quelques-uns sont encore absents ce qui ne nous a pas empêchés de nous retrouver dix-neuf au rendez-vous fixé par Noël entre les deux célèbres ponts de Mesvres ; célèbres parce que, dit-on, Madame de Sévigné a financé les deux ponts à bec enjambant le Mesvrin afin que ses porteurs de chaise ne trempent pas leurs chausses lors de ses visites à sa famille demeurant à Toulongeon.
Selon le Littré, le bec est l'angle saillant de la pile d'un pont. Avant-bec, arrière-bec, ce sont les angles d'une pile de pont, le premier opposé au fil de l'eau, le second de l'autre côté.
La femme de lettre séjourna à Autun et dans plusieurs communes de l'Autunois ce qui explique qu'elle avait à franchir souvent le Mesvrin, affluent de l'Arroux et donc sous-affluent de la Loire, pour rendre visite à sa famille à Toulongeon, à La Chapelle sous Uchon.
L'accompagnateur du jour a su nous ménager avec un parcours presque totalement ombragé n'excédant pas cinq kilomètres, marche douce oblige. Pourtant, après un tour de chauffe autour du plateau sportif de Mesvres, il n'a pas résisté au plaisir de nous amener au pied d'une belle côte d'environ un kilomètre et demi que nous avons dégustée en gourmets, entrecoupant ce plat de résistance de multiples petites haltes digestives d'efforts.
Dimanche, ce sera du sérieux puisque nous partirons de la rive droite du lac des Settons pour enfin faire cette ronde des flotteurs repoussée à plusieurs reprises à cause des intempéries.
 



 








 
 

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